Communiqués

23 juillet 2010

En Corse comme à la Samaritaine, il se passe toujours quelque chose. Cette semaine la palme revient au président du conseil général de la Corse-du-Sud.

Mercredi, le 21 juillet, au cours d’une réunion d’élus représentatifs du département et notamment du Taravu cet homme public a déclaré :

"Nous devons nous soulever pour lutter contre le lobby des associations....

À force d’œuvrer pour la protection du lézard, de la libellule et des crapauds, il ne restera plus que ça et nous, nous aurons disparu." voir FR3 CORSE, “Corsica sera” du jeudi 22.

Ce lynchage en règle a fait jour alors que certains élus évoquaient le développement économique tel qu'ils l’imaginent. Ce qui nous gênent, expliquaient-ils, c’est le respect des lois Littoral et Montagne. Oubliant d’ailleurs que ces lois, qui semblent contrarier leurs projets, ils les ont –hier- appelées de leur vœux.

Or donc, pour certains élus, les associations s’apparentent aux seuls défenseurs des mesures légales de gestion du foncier qu'ils ont hier souhaitées ?

Mais associer lobby et associations : excusez du peu !

Un coup d’œil dans le dictionnaire nous apprendra qu’un lobby est une organisation visant à défendre les intérêts particuliers d'un groupe d'acteurs économiques. Les lobbies défendent donc des intérêts particuliers, ou corporatistes, au détriment de l’intérêt général.

Tout l’opposé de l’action menée par les associations composant le Collectif pour la loi Littoral lesquelles agissent pour préserver un patrimoine naturel contre les intérêts de quelques uns. Des personnes, fortunées ou puissantes, dont le seul objectif vise à s’approprier un morceau de littoral pour y édifier une résidence secondaire de préférence “les pieds dans l’eau”.

Tout l’opposé de l’action menée par les associations composant le Collectif pour la loi Littoral lesquelles agissent pour préserver un patrimoine naturel contre les intérêts de quelques uns. Des personnes, fortunées ou puissantes, dont le seul objectif vise à s’approprier un morceau de littoral pour y édifier une résidence secondaire de préférence “les pieds dans l’eau”.

Collectif pour l'application de la loi Littoral en Corse

Haut de la page