Face aux propos diffamatoires du maire de Prupià, U Levante demande d’exercer son droit de réponse

“Lâcheté, mensonges, diffamation”, tels sont les mots utilisés par Paul Marie Bartoli, maire de Prupià, pour qualifier l’action de l’association U Levante. Les propos ont été publiés dans Corse Matin le 26 novembre 2012 dans un article intitulé « Le maire défend le PLU ».

L’assocation U Levante a demandé d’exercer un droit de réponse dont voici la teneur :


M. le maire de Propriano, dans un article du 26 novembre, accuse l’association U Levante de « mensonge, diffamation et lâcheté ».
À l’heure où chacun dénonce la déliquescence de la société corse, où chacun en appelle à  l’indispensable sursaut, ces propos d’une rare violence à l’encontre d’une association régionale agréée qui a toujours privilégié l’intérêt collectif au détriment des intérêts privés et corporatistes, sont extrêmement graves. À croire que certains se complaisent dans l’illégalité pour la « désanctuarisation » de la Corse et la non durabilité de son développement économique.
Nous attendions plus de tenue et de réserve, a fortiori de la part d’un membre de l’exécutif de la CTC.

Plusieurs questions se posent.
• Si les valeurs des superficies citées (celles rendues constructibles par les modifications successives de son document d’urbanisme) sont inexactes, pourquoi M. Bartoli ne donne-t-il pas les bonnes ?
• Si les écrits de U Levante sur son site internet sont diffamatoires, pourquoi M. Bartoli ne porte-t-il pas plainte pour diffamation ?
• Si la façon d’agir de U Levante est lâche, car les commentaires ne sont pas ouverts sur le site internet de l’association, que dire des agissements de M. Bartoli qui n’étaye pas ses dires par des preuves ?

La manière de travailler de l’association U Levante est la même depuis sa création. À partir des dossiers « officiels », documents publics accessibles à tout citoyen, l’association émet des remarques positives ou négatives. Les maires, en charge de l’élaboration de ces documents d’urbanisme, sont libres d’en tenir compte ou pas.

Si la légalité ne semble pas respectée, U Levante se réserve le droit de déférer devant la justice tout document qui lui semble contrevenir à la loi. C’est le cas du PLU de Prupià déféré au tribunal administratif par U Levante mais aussi par l’État et la Chambre d’agriculture.

Ce fut le cas des douze derniers PLU annulés par le tribunal administratif.

 

La loi prévoit que cette réponse doit être publiée dans les trois jours de leur réception, les réponses de toute personne nommée ou désignée dans le journal ou écrit périodique quotidien et, pour les autres périodicités, ou dans le numéro suivant le surlendemain de la réception.