Privatisation de plage et agression : le Garde communique

Suite à l’agression samedi 28 juillet de deux de ses militantes qui avaient accompagné une  équipe de journalistes sur la plage de Cala di Fica (voir article Levante) Le Garde  (Groupement d’Ajaccio et la région pour la défense de l’environnement) communique :

 

Samedi 28 Juillet dernier, deux représentantes de notre association ont été agressées !
La vice-présidente et la secrétaire du Garde avaient été invitées par des journalistes du groupe Direct 8 Canal+ à l’occasion d’un reportage sur le littoral corse.
Une partie de l’équipe a débarqué sur la plage de Cala di Fica et a emprunté le chemin de terre, situé à droite de la plage, jusqu’à la clôture qui en interdit l’accès, puis est repartie sans avoir rencontré personne.

Mais vers 20h30, à leur retour au port de l’Amirauté, et alors qu’ils n’étaient pas encore débarqués, messieurs Appietto père et fils ont surgi sur le ponton et ont commencé à les invectiver. Afin d’obtenir des explications sur les raisons de cette agressivité soudaine, nos deux représentantes sont descendues à leur rencontre mais ont été alors agressées verbalement puis physiquement : La première a été agrippée par un bras, est tombée à genoux, son appareil photo arraché et jeté à la mer. La seconde a été à son tour menacée de mort puis projetée à terre et son fils, âgé de dix ans, qui essayait de s’interposer pour défendre sa mère, a également été molesté.

Elles ont été conduites aux urgences de l’hôpital de la Miséricorde où leurs différents traumatismes ont été constatés, puis au commissariat  de police où plainte a été déposée par l’ensemble des personnes agressées. Là, elles ont été de nouveau invectivées par la famille de leurs agresseurs, alors qu’elles se trouvaient dans la salle d’attente du commissariat. L’intervention d’un officier de police a même été utile pour éviter de nouvelles voies de fait.

Aujourd’hui, ce sont deux membres du Garde qui ont été agressés. Des représentants des associations de défense de l’environnement ont reçu et reçoivent des menaces, des pressions morales et subissent même parfois des violences physiques. Il est anormal que ces associations qui militent dans la légalité et pour le respect de la loi Littoral soient confrontées à de telles situations alors qu’il s’agit d’une prérogative de l’État que de faire respecter la loi.

 

LE GARDE
Groupement d’Ajaccio et de la région pour la défense de l’environnement
Chez M. J Paoletti
Les 7 ponts, San Baggiolu
20090 Aiacciu