*U Levante est membre de FNE, France Nature Environnement
Dans la rubrique mobilisations et plaidoyers :
Lettre à la ministre de l’agriculture suite à la loi Duplomb : pas de néonicotinoïdes sans consultation de l’ANSES et sans respect des strictes conditions légales
Après le Sénat, l’Assemblée nationale a adopté le 8 juillet 2025 la proposition de Loi Duplomb, qui supprime l’interdiction générale d’utilisation de produits phytosanitaires contenant des néonicotinoïdes, substances insecticides particulièrement toxiques pour les insectes pollinisateurs. Ces produits ne sont pas pour autant autorisés : ils relèvent seulement à nouveau du principe général d’évaluation au cas par cas, comme les autres pesticides ou les médicaments humains ou vétérinaires. Ils doivent donc faire l’objet d’une autorisation de mise sur le marché.
Nous avons rappelé à la ministre ses obligations cette semaine, sous impulsion Humanité&Biodiversité et avec nos partenaires associatifs. Retrouver ce courrier en pièce jointe**.
Cette sollicitation tombe pile après que nous avons obtenu grâce au travail rigoureux du réseau juridique de FNE une victoire contentieuse devant le tribunal administratif de Cergy Pontoise, qui a annulé la décision de mise sur le marché dans le cadre de cette procédure de dérogation 120 jours, du pesticide Prowl400. Histoire de rappeler à la ministre que FNE sera toujours très vigilante sur conditions très strictes de ces dérogations. Bref, entre la loi qui permet la réintroduction des néonicotinoïdes, et sa mise en œuvre sur le terrain, il y a un gap, que nous allons utiliser jusqu’au bout.
Mobilisation pour le Conservatoire du Littoral
Nous sommes signataires (et même co-auteures, puisque Elodie Martiny-Cousty a participé à l’écriture en tant que membre du CA du conservatoire) de la Tribune en soutien à l’avenir du Conservatoire du Littoral : ne sacrifions pas un établissement à l’efficacité reconnue sur l’autel de la simplification.
Tribune et nombreuses organisations et élu·es signataires, à retrouver ici.
Mobilisation pour le Conseil Economique, Social et Environnemental
Le CESE est un symbole du contrepouvoir et de la place de la société civile dans les décisions publiques. Des parlementaires portant des idées illibérales attaquent régulièrement le principe même de son existence. C’est cette fois-ci le député Labaronne, issu du groupe macroniste EPR, qui dans un rapport parlementaire remet en question le CESE, sur la base d’informations mensongères. 70 organisations de la société civile membres du CESE ont réagi, dont FNE, dans une tribune publiée par le journal Le Monde.
Le CESE, comme les CESER constituent les derniers remparts à des gouvernements illibéraux refusant la parole contraire et l’expression de la société civile. Nous serons toujours présents pour défendre cette institution dans laquelle FNE est très engagée, en toute transparence, avec des bilans réguliers d’activité de ses représentant.es devant le CA. Retrouvez ici l’interview du président du CESE sur le sujet.
« Le Conseil économique, social et environnemental est l’un des rares lieux où se construit du compromis » TRIBUNE. Un récent rapport parlementaire remet en cause le fonctionnement et le coût de l’institution. Quelque 70 dirigeants d’organisations de la société civile soulignent, dans une tribune collective au « Monde », la nécessité démocratique des corps intermédiaires, leur vertu de concertation, particulièrement en ces temps de fractures politiques. www.lemonde.fr