Aurania n’a pas abandonné le projet d’exploitation du Nickel dans le Cap Corse.
Le 15 novembre 2025, à Francfort, pendant le Salon de l’or allemand, Keith Barron, président d’Aurania Resources Ltd. a donné une conférence au titre évocateur « Opportunités liées aux minéraux critiques et à l’or en Europe ». Il y a, encore, été question du Nickel de Nonza et d’Albu.
Le lien de la vidéo est le suivant :https://m.youtube.com/watch?v=IOrxQd5kABU
Pendant 4 mn, Keith Barron détaille le potentiel en nickel, et plus précisément de l’espèce minérale Awaruite, des sables noirs des plages d’Albu et Nonza. Les 20 diapositives sont très pédagogiques et il n’est pas nécessaire d’être un éminent minéralogiste pour comprendre.

Cependant, dans le discours de M.Barron, les commentaires au niveau de la diapositive ci-dessous comportent des erreurs : il n’y a pas de marées notables en Méditerranée et il est stipulé dans le rapport du BRGM qu’il y a bien des fibres d’amiante mélangées aux galets et au sable des plages.

M. Barron a expliqué la méthode d’obtention du nickel : la première action (1) est de séparer dans un tambour le sable des galets (lesquels repartent sur la plage). La deuxième (2) est de séparer le sable magnétique de celui qui ne l’est pas (et qui retourne à la plage).

Mais, le sable hautement magnétique n’est pas composé que d’Awaruite (un alliage naturel de nickel et de fer). Il y a aussi de la magnétite (un oxyde de fer). Et il y a donc une troisième action dont ne parle pas Keith Barron. En effet, la séparation des 2 espèces et la concentration d’Awaruite sont effectuées par flottation. Cette méthode est fondée sur les propriétés d’hydrophobie des minéraux et nécessite l’utilisation de produits chimiques.
La quatrième et dernière action correspond à la concentration du nickel. S’il passe sous silence comment elle se réalise, Keith Baron est convainquant sur le résultat : c’est exactement ce dont on a besoin pour la fabrication de véhicules électriques.
La dernière diapositive est assez significative des méthodes d’Aurania qui écrit : « les plages elles-mêmes sont dépourvues de vie. Pas de crabes, pas de coquillages, pas de bernacles, pas de patelles, pas de vie du tout, à l’exception de quelques touristes curieux. »
On vous le dit : puisque ces plages sont dépourvues de biodiversité (ce qui est faux, encore), le champ des possibles est vaste. Eh bien, ce sera NON encore une fois Monsieur Barron.
Relire :
Flux RSS
















