“Affaire Peretti”, domaine de Saparella à Coti Chjavari – Publication 3 : deux maisons aux drapeaux tricolores qu’U Levante est accusé d’avoir laissé réhabiliter

Julien Peretti a été condamné par plusieurs jugements à démolir les constructions qu’il a édifiées dans un but touristique à Saparella, commune de Coti Chjavari et a adressé un pourvoi devant la Cour de cassation. Depuis des mois, Gabriel Xavier Culioli use de sa notoriété d’écrivain pour défendre la famille Peretti et se permet sur Facebook de diffamer ou/et d’injurier les associations GARDE et U Levante et de délivrer de fausses informations sur les jugements qui ont abouti à la condamnation. Il accuse U Levante et les associations de défense de l’environnement de tous les maux. Devant un déluge des fausses informations, devant une violente et injuste campagne de dénigrement et d’injures et afin d’éclairer ses adhérents et l’opinion publique, U Levante a porté plainte et a décidé de démonter ces accusations en publiant une série de mises au point. Ces publications successives n’ont pas vocation à inaugurer un “chjama è risponde” et sont fermées aux commentaires.

Rassemblement de Saparella le 16 décembre 2023

Les deux maisons aux drapeaux tricolores, qu’U Levante est accusé d’avoir laissé réhabiliter

Photographie Via Stella 16 décembre 2023

A – Historique de ces deux maisons aux drapeaux tricolores

1 – Le cadastre napoléonien (1846) : elles y sont représentées

2 – Les photographies aériennes de 1958 à 1996 : les maisons sont présentes

Deux photographies datant de 1994 – Source les propriétaires

3 – De 2005 à 2023, évolution d’une des deux maisons

B – Commentaires de certains des propos tenus par G-X. Culioli

B1 – Selon G-X. Culioli ces maisons appartiennent à un continental :

  • Le 9 octobre 2023 à 8h27 : « …à cinquante mètres de chez eux, un continental a pu obtenir on ne sait trop comment et en tous les cas avec l’assentiment silencieux des éradicateurs d’U Levante et du Garde, un permis de construire,… » 
  • Le 20 octobre 2023 à 1h24 :« Certaines voix s’élèvent pour stigmatiser le continental qui a obtenu un permis de construire sur une parcelle limitrophe du domaine des Peretti alors que c’était théoriquement inconstructible. Un homme venu d’ailleurs achète fait construire et passe à travers les mailles du filet. »

La réalité : les propriétaires sont des Corses depuis des générationsPourquoi y avait-il deux drapeaux tricolores sur ces maisons le 16/12/2023 ?

B2 – G-X.  Culioli, à propos de leur permis de construire :

Les 9 et 20 octobre à 8h27 et 1h24 :  « …un continental a pu obtenir on ne sait trop comment un permis de construire,… » « Certaines voix s’élèvent pour stigmatiser le continental qui a obtenu un permis de construire sur une parcelle limitrophe du domaine des Peretti alors que c’était théoriquement inconstructible. » 

Les réalités : 

  • le permis n°02A098 16 A0014 pour travaux sur construction existante date de novembre 2016,
  • le maire de Coti Chjavari qui, comme dans toute commune, délivre les permis de construire et l’État qui les contrôle sont les seuls responsables,
  • Julien Peretti étant conseiller municipal ne pouvait ignorer la demande de permis,
  • en effet les parcelles étaient et sont inconstructibles.

Dans quel but avoir sous-entendu que le permis de construire d’un « continental » était illégal?

Et si c’était “théoriquement impossible », quid des permis obtenus par M. Peretti ?  

B3 – Une affirmation des Peretti qui revient et que les Peretti citent quand ils crient à l’injustice : pourquoi U Levante n’a pas déféré le ou les PC de ce propriétaire affirmé à tort être un « continental » ? 

U Levante n’a eu aucune connaissance de la délivrance de ce ou ces PC et c’est la réunion du 16 décembre 2023 qui a mis sur le devant de la scène l’existence de ces deux maisons … dont l’ancienneté vient d’être démontrée.

Les PC de Coti Chjavari ne sont pas affichés sur le site internet de la commune. Ils ne sont donc pas consultables.

En 2005, une de ces anciennes maisons était déjà réhabilitée, les premières autorisations d’urbanisme sont donc antérieures à cette année.

Lors du survol du littoral d’Aiacciu à Bunifaziu effectué par U Levante en 2020 et 2023 … les maisons étaient réhabilitées depuis très longtemps. 

B4 – Pour « démontrer » l’ancienneté des maisons Peretti, G-X. Culioli a publié des extraits d’un rapport archéologique  

Les 13 décembre (16h46) et 14 décembre (16h33) (il parle des maisons Peretti dont la démolition est demandée par la justice) : « Voici les photos de deux des maisons photographiées en 2005 pour un document archéologique, c’est-à-dire six ans avant le premier permis. On y distingue les murs et un toit. Il faut être sacrément gonflé pour prétendre que les maisons ont été construites après. » 

« J’avais posté des photocopies en noir et blanc du document archéologique datant de 2005 (six ans avant le premier permis de construire). Le voici en couleur. Un vrai miracle : les archéologues auraient donc réussi a prendre en photo des maisons qui n’ont jamais existé. Des maisons dystopiques en somme. Ces deux maisons achevées (l’intérieur a été aménagées et eles ont des huisseries) sont pourtant aujourd’hui condamnées à être détruites. »

Le problème : cette maison est une des deux maisons aux drapeaux tricolores. 

Ce n’est donc pas une maison Peretti !

C – Bilan

Ces deux anciens bâtis sont la propriété de Corses.

Ils ont été rénovés dès 1996 (bien avant l’obtention par J. Peretti, en 2011, de ses 4 permis de construire).

Ces deux bâtis ont été agrandis en 2016.

Le propriétaire a obtenu des autorisations signées par le Maire.

U Levante n’a pas déféré ces deux anciens bâtis rénovés. 

Dans quel but ces maisons ont-elles été stigmatisées par des drapeaux tricolores lors du rassemblement de Saparella du 16/12/2023 ?

Dans quel but a-t-il été affirmé que le propriétaire est un continental, un « homme venu d’ailleurs » alors que les propriétaires sont Corses depuis des générations ?

Pour « prouver » la prétendue ancienneté des maisons Peretti, G.-X. Culioli extrait d’un rapport archéologique la photographie d’une bâtisse, qui est en réalité celle du voisin soi-disant « continental » !