Domaine de Mesincu, Cagnanu, Capi Corsi, nouvelle paillote illégale

Bien que déjà  condamnée,

  • en septembre 2017 par le tribunal de grande instance de Bastia* pour avoir édifié et fait fonctionner un restaurant de plage sur la parcelle E877 à Cagnanu et
  • en mai 2018 par le tribunal administratif à une contravention de grande voirie pour enrochements sur le domaine public maritime,

la SAS Mesincu de l’hôtel du Domaine de Mesincu représentée par M. S. Guidicelli a récidivé dès juin 2018.

Un restaurant de plage a de nouveau été installé, environ une trentaine de tables et bancs en bois pour les repas, au moins un algéco et un camion frigorifique, un bar de plage, des vitrines réfrigérées, un petit vivier à langoustes, deux grands braséros ronds pour la cuisson des viandes et poissons, quelques tables basses avec fauteuils bois et des transats …

Et un chemin piétonnier a été réalisé par endigage du ruisseau Misincu, sous la route et le pont reliant l’hôtel lui-même à la paillote!

La DDTM a dressé procès-verbal dès juin 2018 et U Levante a porté plainte auprès du Procureur de la République.

Le passage piétons aménagé sous les ponts : 

Quand on sait que l’ensemble de la structure hôtelière est truffé d’illégalités, comme l’a publié U Levante en juillet 2017 (on attend l’audience de jugement) :

Cagnanu Domaine de Mesincu : un festival… d’illégalités !

et que le comblement de la zone humide au nord, transformée aujourd’hui en parking, a été à plusieurs reprises verbalisé et qu’une plainte attend elle aussi une audience de jugement, on ne peut qu’être abasourdi d’apprendre qu’un écolabel européen, appuyé par l’ADEME, a été attribué à Mesincu. Une prime aux illégalités sans doute ?

Ordonnance du TGI de Bastia, septembre 2017 :

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