Piana. Le Collectif loi Littoral rétablit la vérité

Paru dans Corse matin le 13 juillet dernier, un article sous la plume de  Mme la maire et M. le premier adjoint de la commune de Piana. Faits erronés, accusations infondées, contrevérités… Le Collectif pour l’application de la loi Littoral veut rétablir la vérité ; en même temps qu’il revendique la paternité de la conférence de presse dénonçant l’urbanisation du parcellaire d’Arone. Ci-dessous l’intégralité de son communiqué…

 


Le Collectif pour l’application de la loi Littoral affirme que la conférence de presse du 11 juillet a Ajaccio a été tenue en son nom et pas au nom de l’association U Levante et entend répondre au communiqué de Mme le maire et M. le premier adjoint de la commune de Piana paru dans Corse matin le 13 juillet dernier.

1 – Affirmer que Piana est une terre exclusivement pastorale est une contre vérité. Le parcellaire d’Arone, ses aires de battage, ses anciennes canalisations et son histoire en font un lieu agricole, faits reconnus et actés également dans le rapport de présentation du PLU.


2 – Affirmer que le littoral sera protégé à 99% est une interprétation faussée de la réalité, tout comme le fait que la commune se vante d’être à l’origine de cette protection. En effet tout le monde sait que le littoral de la commune de Piana s’auto-protège par la nature même de sa topographie, de son relief et surtout par l’impossibilité technique d’urbanisation en raison de l’inaccessibilité de ses sites.


3 – Le non assainissement de la plage d’Arone : plusieurs rapports d’experts indiquent une impossibilité d’assainissement collectif et individuel.  Ce fait totalement occulté par la mairie est pourtant suffisamment sensible pour que les associations tirent la sonnette d’alarme.


4 – En 2010/2011 les responsables de la commune ont tenté lors d’un conseil des sites de déclasser les espaces boisés classés de l’arrière plage d’Arone … ce qui à été refusé par le conseil des sites. Ce détail est évidement occulté dans le communiqué…


5 – Les responsables communaux déclarent attendre « avec gourmandise » les arguments que les associations entendent développer devant les habitants de Piana avant de les soumettre au juge administratif.
Peut être peut on rapidement rappeler les jugements récents d’annulation de divers PLU, jugements qui ont démontré que les affirmations du Collectif pour la loi Littoral ne sont pas des fables. A Arone, selon le CLL, les illégalités sont nombreuses: non respect des espaces remarquables, non respect du schéma d’aménagement de la Corse, zones déclarées urbaines quand elles ne le sont pas, non respect de la bande des 100 m, pas d’assainissement collectif, non respect des terres à fortes potentialités agricoles, non respect de la limitation de la constructibilité dans les espaces proches du rivage, non respect de la Znieff de type 1, non respect de la zone Natura  2000, non respect des Espaces boisés classés (EBC), non respect du principe d’équilibre défini par le code de l’urbanisme, non respect de l’obligation de proportionner le développement urbain aux besoins de sa population permanente…


6 – Quant aux attaques directes infondées visant  « la Présidente du Levante » et l’association (motifs obscurs, …..) l’opinion publique comprendra aisément que faute d’arguments ne reste que la calomnie.

 

LIRE D’AUTRES ARTICLES SUR LE SUJET